Au volant, il est demandé au conducteur d’un véhicule une attention et une concentration permanentes. L’usage d’un téléphone pour appeler ou lire un message détourne l’attention du conducteur et augmente le risque d’infractions et d’accident.
Dans notre société hyper-connectée, la problématique du téléphone au volant est devenue une bataille de tous les jours pour les acteurs de la sécurité routière. Se passer de cet outil pendant la conduite est difficile à accepter pour de nombreux conducteurs et devient une source réelle d’inquiétude.
Le téléphone est une distraction omniprésente, car elle touche à presque tous les sens d’un conducteur. Ces distractions vont perturber le conducteur, sa conduite et entraîner un risque pour lui-même, mais aussi pour les autres usagers de la route.
Toutes ces distractions viennent alors perturber le conducteur qui peut ainsi être moins attentif à la route. Lorsque le conducteur utilise le téléphone au volant, on remarque des conséquences directes sur la qualité de la conduite :
Mais, aussi sur l’état mental du conducteur :
Le simple fait de savoir qu’il y a quelque chose perturbe le conducteur, en réaction à l’effet FOMO.
Les chiffres sont éloquents : le téléphone tenu en main multiplie le risque d’accident par 3. Ce chiffre passe à 23 si le conducteur lit un SMS. Selon une étude de AXA prévention en 2017, 39 % des conducteurs se disent distraits par un son émis par un téléphone, le chiffre est de 67 % pour les moins de 30 ans. Autre point, 29 % des conducteurs téléphonent au volant, 24 % envoient des SMS.
À noter : aux États-Unis, le téléphone est devenu la première cause de mortalité sur les routes pour les adolescents. Une réelle problématique, car les jeunes ne semblent pas aujourd’hui être capables de se passer de cet outil même pendant la conduite.
Le problème vient d’un syndrome aujourd’hui identifié et appelé FOMO « Fear Of Missing Out », la peur de rater quelque chose, ne pas être disponible, ne pas pouvoir réagir à une information. C’est ce qui rend l’usage du téléphone au volant si répandu.
Il est interdit de conduire un véhicule en circulation avec un téléphone tenu en main. Il en va de même pour les dispositifs de communication audio comme le casque, les écouteurs ou encore les oreillettes Bluetooth. Le seul dispositif audio autorisé pour un conducteur est l’appareillage pour la surdité.
Enfin, la loi précise qu’aucun appareil en fonctionnement doté d’un écran, en dehors des appareils d’aide à la conduite, ne doit être placé dans le champ de vision du conducteur. C’est le cas par exemple des tablettes, téléphones, ordinateurs… S’ils ne sont pas utilisés comme des GPS.
L’usage d’un téléphone lors de la conduite est passible d’une amende de 135 € et d’un retrait de 3 points. Si l’usage du téléphone est constaté en plus d’une autre infraction, les forces de l’ordre sont autorisées à appliquer une rétention de permis pouvant mener à une suspension de permis de 6 mois maximums.
La présence d’un écran (autre qu’un dispositif d’aide à la conduite) dans le champ de vision d’un conducteur est passible d’une amende de 1 500 € et d’un retrait de 3 points.
Il existe des applications et des moyens de réduire les risques et de garantir qu’un conducteur gardera sa pleine capacité tout au long d’un trajet.
Par exemple, l’application « Mode Conduite » qui stoppe les notifications, et peut envoyer automatiquement un message à ceux qui vous contacte lorsque vous conduisez. L’iPhone 11 est capable de détecter une situation de conduite et de bloquer les notifications. Sans application, vous pouvez tout simplement passer votre mobile en mode avion lorsque vous conduisez pour bloquer toute source de distraction, le GPS continue de fonctionner en mode avion.