Rider sur un circuit au lieu de considérer la voie publique pour une piste de moto de course évitera de perdre des points sur son permis moto ! Mais pour rejoindre les sites de course, le motard peut être amené à remorquer sa moto. La remorque porte-moto devient obligatoire en cas de panne ou suite à un accident de la route. Ce guide vous délivre tous les conseils nécessaires. Le transport d’une moto inclut des précautions pour éviter les dégradations de la machine, voire un accident.
Les points d’arrimage sont des accessoires remorques essentiels : ce sont eux qui accueilleront les sangles. Fixer quatre arrimages est un strict minimum, six sont conseillés.
Pour les longues distances, favorisez une remorque avec des roues de 13-14 pouces plutôt que des roues de 10 pouces. Ces dernières seront plus appropriées pour un simple dépannage sur une petite distance.
Le bloque-roue permettra de caler parfaitement la roue avant. La plupart des modèles peuvent s’installer sur un plateau de remorque comme à l’arrière d’un fourgon, dans la soute d’un camping-car, sur le pont d’un bateau, et même au sol dans un garage ou un parking.
Comme pour une remorque porte-bateau, prêtez attention au poids total en charge de la remorque (PTAC) ! Si vous songez à acheter une remorque de moins de 500 kg, elle portera le même numéro minéralogique que le véhicule qui la tracte.
Si le poids dépasse les 750 kg en revanche, la remorque devra disposer d’une carte grise propre et le permis B ne suffit plus : le conducteur devra passer le permis poids-lourds. Il faudra obligatoirement s’équiper d’une remorque freinée si le poids total dépasse les 750 kg.
Ces remorques garantissent une parfaite sécurité de l’attelage lors du freinage du véhicule tracteur, grâce à un système de freins à inertie qui absorbe le poids. Une petite remorque non freinée suffit pour les transports légers.
Les deux sangles essentielles sont à fixer près des tubes de fourche, sans pincer une durite de frein ou un faisceau électrique. Deux sangles supplémentaires accrochées à l’arrière du cadre ou sur les platines repose-pieds stabiliseront la moto latéralement.
Une dernière sangle empêchera la roue arrière de quitter le rail. Préférez des sangles à cliquets de bonne qualité qui ne se détendront pas.
Laissez un peu de jeu aux suspensions : les sangles doivent être tendues, mais ne doivent pas entièrement compresser la moto sans quoi, elle ne réagira pas favorablement aux bosses sur la route. Il faut donc trouver un juste milieu.
Privilégiez un sabot en acier galvanisé pour qu’il dure longtemps. Il assurera convenablement le blocage de la moto lors des freinages.
Protégez votre moto contre le claquement des sangles et des cliquets qui risquent d’écailler la peinture du deux-roues.
Vérifiez régulièrement le verrouillage de la tête d’attelage située à l’extrémité avant. Appliquez de la graisse universelle à l’intérieur ainsi que sur la boule de la voiture.
Vérifiez l’état de la pneumatique avant un trajet, à savoir l’usure de la bande de roulement et d’éventuelles coupures sur les flancs. Prenez garde à la pression des pneus, qui se vérifiera de préférence à froid, c’est-à-dire avant d’avoir roulé plus de dix kilomètres.
Les feux de signalisation doivent fonctionner parfaitement pour éviter les accidents mais aussi une contravention.
Regardez les feux de position, ainsi que l’éclairage de la plaque d’immatriculation. Pour information, il existe deux types de prise électriques sur une remorque : 7 connecteurs sur les anciennes prises et 13 pour les nouvelles. Ce sera bon à savoir si vous êtes amené à louer une remorque.
Jetez un œil à l’ensemble : essieu, châssis, plancher bois, roue jockey et béquille. Enfin, évitez les soudures ou les perçages sur les corps d’essieux qui risquent d’entraîner la perte de l’homologation de la remorque.