Si elle ne fait pas partie de l’équipement moto obligatoire comme le casque moto ou les gants homologués, la dorsale peut cependant sauver la vie et surtout empêcher au motard de finir sa vie en chaise roulante.
Pour garantir sa protection et celle du passager, l’usager de deux-roues doit se munir d’équipements de sécurité et vêtements moto. Du jeune conducteur au pilote expérimenté, tout motocycliste est soumis au risque d’accident de la route.
À moto, scooter ou mobylette, quel que soit le deux-roues, le danger d’une chute à moto reste présent. En 2018, 756 usagers de deux-roues motorisés ont perdu la vie, représentant près de 25 % des tués, pour moins de 2 % du trafic selon la Sécurité Routière.
Il faut savoir que les lésions à l’abdomen, au thorax et à la colonne vertébrale et donc la moelle épinière et le système nerveux représentent les trois quarts des blessures des usagers de deux-roues motorisés en cas d’accident.
Un blouson cuir ou une veste moto en kevlar permettent de protéger la peau des effets abrasifs d’une glissade sur bitume, mais ne protégera pas les organes en cas de chute grave ou de collision. La dorsale est donc un équipement motard essentiel pour éviter les lésions, mais aussi les risques de paralysie.
Outre la sécurité, la dorsale moto est aussi confortable et facile à porter. Avec sa courbure, elle s’adapte à la forme du dos et reste légère. Elle peut également être munie d’un système de ventilation pour atténuer la chaleur pendant l’été.
Certains protègent les épaules et la poitrine grâce à un plastron intégré, voire les coudes en cas de manches longues. Il suffit de mettre sa veste moto par-dessus en veillant à enlever ses protections comme les coudières qui deviendraient superflues.
Ces renforts risqueraient en plus de vous gêner pendant la conduite. Plus rare en usage routier, le gilet peut se révéler contraignant au quotidien. Veillez alors à opter pour une sous-veste conçue avec son textile haute performance aéré et respirant.
La certification CE est une base. Mais il faut également vérifier que la dorsale est homologuée selon la norme européenne EN 1621-2. Elle garantit que la protection a été testée sur différents critères comme le déchirement, l’abrasion et surtout l’impact d’un choc.
Deux niveaux de protection associés à la norme EN 1621-2 sont affichés. Le niveau 1 assure la protection contre les chocs d’une force inférieure à 18 kN ; le niveau 2 assure la protection contre les chocs d’une force inférieure à 9 kN.
Vous trouverez également sur l’étiquette des lettres. « B » signifie que la dorsale protège le dos ; « BL » qu’elle assure la protection du dos et des lombaires.
Le confort reste l’un des critères essentiels avant d’acheter une dorsale. Veillez à choisir la bonne taille, pour obtenir un maintien optimal. L’idéal est de l’essayer avec son équipement au complet : pantalon, blouson et casque, pour être sûr qu’elle ne gêne pas au niveau des cervicales ni du bas du dos.
Sachez qu’une plaque rigide sera toujours moins confortable qu’une coque articulée ou souple. Enfin, puisque vous porterez la dorsale toute l’année, veillez à ce que les matériaux assurent une excellente respirabilité. Certains modèles sont équipés de sillons pour assurer une bonne circulation de l’air. Ces détails joueront leur rôle à long terme, surtout en été.
La protection dorsale est accessible à moindre prix. Le prix moyen des plaques dorsales à intégrer dans un blouson oscille autour de 30 euros. Le prix d’une dorsale à bretelle tourne lui entre 100 et 200 euros. Quant au gilet de protection, prévoyez entre 100 et 300 euros.