Actuellement, les casques de moto les plus répandus sont homologués selon le règlement de Genève, norme « ECE 22.05 ». Cette règlementation a évolué depuis le 1er juillet 2022 pour une nouvelle homologation nommée « ECE 22.06 ».
Plus de sécurité pour les motards. Le principal objectif de cette nouvelle homologation est de proposer un niveau de protection pour le motard plus optimal.
Les tests de résistance demandés par la norme ECE 22.06 intègre notamment « des tests d’impacts sur différents angles et à différentes vitesses ». La visière doit également être soumise à des tests plus solides avec un test consistant à projeter des billes d’acier à près de 216km/h sur la visière sans abîmer celle-ci.
D’autres éléments de tests sont également signalés pour que les fabricants soient en mesure de se préparer à cette nouvelle norme.
Non. Le casque homologué 22.05 ne sera pas considéré comme obsolète pour ceux qui en possèdent déjà un.
En règle général, un casque moto utilisé devrait être changé tous les 5 ans, voire tous les 3 ans et toujours après un accident. Ainsi, prenez garde à bien choisir un modèle conforme lors de votre prochain achat. La nouvelle réglementation impose le retrait des casques ECE 22.05 d’ici à janvier 2024. Ils seront donc encore dans les magasins pendant un certain temps.
Rien n’est encore fixé concernant les prochains modèles de casques de moto homologués, mais plusieurs associations de motards craignent que les fabricants en profitent. Parmi les inquiétudes soulevées : une hausse du prix, des casques plus gros, plus lourds et donc moins confortables.
La législation concernant les accessoires et équipements obligatoires à moto est relativement encadrée. Ainsi, pour rouler un motard doit être équipé d’un casque homologué ECE et d’une paire de gants certifiée CE.
Le non-respect de cette réglementation est passible d’une amende et d’un retrait de point. Le non-port du casque moto ou le port d’un casque non homologué est une infraction de classe 3, le contrevenant est passible d’une amende de 135 € et d’un retrait de 3 points de permis.
La nouvelle réglementation s’entend afin de mieux répondre aux conditions actuelles de circulation afin de mieux protéger les conducteurs en cas d’accidents. En effet, plusieurs enquêtes ces dernières années ont démontré que la norme actuelle n’était pas vraiment en cohérence avec les conditions réelles d’un choc.