Après l’instauration du code théorique moto en janvier 2020, les motards ont une nouvelle préoccupation. Depuis plusieurs mois, le contrôle technique pour les véhicules 2 roues ou 3 roues fait beaucoup parler de lui. Contrôle technique obligatoire ou non ? Pourquoi ? Sur quels critères ?
Qu’en est-il du contrôle technique moto normalement prévu pour le 1er octobre 2022 ? Réponse dans cet article !
La mise en place du contrôle technique pour tous les véhicules deux roues, 3 roues fait l’objet de nombreuses réflexions gouvernementales. À l’heure actuelle, ce contrôle technique moto n’est pas confirmé.
Voici une chronologie des différentes discussions sur le sujet :
L’idée d’un contrôle technique motocycles est issue d’une part du besoin de répondre à une directive européenne, mais surtout pour garantir la sécurité des usagers. Caractéristiques techniques du véhicule, mais aussi niveaux de pollution (sonore et environnementale) seraient alors passés au crible.
Ainsi, le véhicule motorisé 2 ou 3 roues serait contrôlé régulièrement :
Ces réglementations étant fortement similaires au cas des véhicules motorisés de façon générale.
Le contrôle technique moto devait normalement entrer en vigueur le 1er octobre 2022. Cependant, le Gouvernement a annulé le décret le rendant obligatoire.
Aucune date d’injonction pour une future application n’a été annoncée. Le contrôle technique moto pourrait donc ne jamais voir le jour.
Les associations de défense de l’environnement déplore cette décision. Cependant, le Gouvernement a notifié vouloir trouver des solutions alternatives comme le permet le texte européen.
Ces mesures porteront sur la sécurité des motards et sur la pollution atmosphérique et sonore.
Concernant le premier point, le ministère des Transports s’appuie sur des mesures telles que le port d’équipement, l’amélioration des infrastructures et la mise en oeuvre de dispositifs de sécurité.
Pour la pollution sonore, le Gouvernement compte l’expérimentation des radars sonores. La lutte contre le changement de pot d’échappement et l’extension des zones à faibles émissions (vignette Crit’Air).